Le druide Christian Gourcuff

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jacky

N'importe quoi.

Raymond, toute la bretagne est avec toi.

(enfin dans 'toute', y a moi pour l'instant, je t'enverrais des sms de soutien :mrgreen: )
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Fred
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Olivier
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Dans la gazette de la 20ème journée des Cahiers du Foot
L'entraîneur qui continue à chambrer Makelele
Christian Gourcuff (L'Équipe) : "On s'est efforcés de jouer au football malgré ce terrain où on ne pouvait pas aligner dix passes de suite".
<--- CG saison 85/86

1er à la course du Rhum virtuelle des forumistes
Merlus
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On sens Gourcuff très content quand même de la signature de ces 2 joueurs dans son interview
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Pulp
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Je me pose une question sur Gourcuff et le Qatar.

A lire les interviews sur son passage là-bas, il a pas vraiment supporté le mode de vie et les moeurs du pays, et surtout c'était la cata au niveau sportif (aucun projet, seul compte le prochain match, aucun esprit de groupe, joueurs imposés au dernier moment etc.). Bref, il pouvait pas du tout exercer son métier et mettre en place ses préceptes.

Or, en mai/juin dernier (et il en reparle dans l'interview de janvier), il disait avoir des touches là-bas, des gens qui aiment son projet de jeu, et que ça l'intéressait. Il avait aussi évoqué les superbes infrastructures du pays.

Je me demande bien comment il pourrait monter un projet au Qatar, si ça fonctionne vraiment comme il le disait (et il avait pas l'air de parler que de son club). C'est déjà pas forcément évident de former les joueurs à son système de jeu en France, et il a toujours eu du mal à intégrer les joueurs étrangers, alors le faire au Qatar, sans parler la langue (y'a les traducteurs, mais bon) ... Bref je suis curieux. Faut que je pense à poser la question pour l'interview de fin de saison.

Ou alors c'est une question d'argent, bien qu'il dise que non (et même si c'était le cas, je me garderais bien de juger ...)

Et en retard, un gros merci pour cette grosse interview. Que du bonheur. Merci à lui aussi d'être aussi disponible, même sur son temps de vacances. On a une chance inouïe.
Plessis à Aulas : "Je n'ai jamais eu l'occasion de te remercier pour Bréchet. Alors, ce soir, je te le dis : je n'ai jamais eu l'occasion de te remercier pour Bréchet."
oceanmer
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Peut-être que les Quataris ont progressés et qu'ils filent moins de tunes et laissent plus les gens bosser... :mrgreen:
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Fred
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Pulp
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"Je suis supporter du Barça. Mais si le Barça changeait sa manière de jouer, je ne le serai plus. Je ne dors pas avec leur maillot. Mais actuellement à travers ce qu’ils produisent, je peux m’estimer supporter barcelonais."

Je me retrouve à 100 % dans ses propos. N'ayant aucune attache avec Lorient, la ville, je me détournerais probablement du FCL si la philosophie de jeu devait changer. Par contre, vers qui me tourner après ... Ces dernières années, y'a évidemment le Barça, y'a Arsenal, les équipes de Guus Hiddink en général, le Villareal de Pelegrini. J'ai bien aimé l'Allemagne de 2006 et les Pays-Bas de 2008. Plus loin, l'Ajax des 90's jusqu'à la période Sneijder-Van der Vaart, le Nantes de Suaudeau et Denoueix. Sinon ...
Plessis à Aulas : "Je n'ai jamais eu l'occasion de te remercier pour Bréchet. Alors, ce soir, je te le dis : je n'ai jamais eu l'occasion de te remercier pour Bréchet."
breizh56

Excellente interview de Sir Christian Gourcuff.

J'aime pour ma part beaucoup le passage sur sa conception des " coups de gueule " à la mode Kombouare.

Sa vision du supporterisme, et surtout des limites qu'il faut accorder à certaines revendications des supporters, m'enchante également.

Dans ces deux passages une grande place est apportée à la technique et aux techniciens.

Article magnifique
Merlus
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J'aime pour ma part beaucoup le passage sur sa conception des " coups de gueule " à la mode Kombouare.
Ses briefings d'avant match sont quand même assez autoritaires, on voit qu'il en veut et c'est bien
Même à la mi-temps, je suppose que parfois ça ne doit pas que rigoler.
Ce n'est pas un discours de "copain" !

Après je ne l'ai jamais vu insulter ses joueurs ou les critiquer quand ça allait moins bien
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Pulp
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" Un camp d'entraînement est un endroit où des artisans préparent des personnalités d'exception qui animeront les matches, dans un soucis d'efficacité bien sûr, mais sans jamais perdre de vue la dimension esthétique des choses et le lien indispensable que le sport doit avoir avec la sensibilité des gens. Sinon, ça ne m'intéresse pas. "

César Luis Menotti.

Je viens de voir ça dans un documentaire sur le football sud-américain. Une phrase que Gourcuff ne renierait pas. J'adore.
Plessis à Aulas : "Je n'ai jamais eu l'occasion de te remercier pour Bréchet. Alors, ce soir, je te le dis : je n'ai jamais eu l'occasion de te remercier pour Bréchet."
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jcvannes
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Menotti pourtant ne prônait pas un football de poètes...
Supporteur du FCL depuis 1967...
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Pulp
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Non, c'est sûr qu'il y avait la dimension agressive qu'on retrouve chez les Uruguayens depuis les 50's, mais dans le jeu, c'était quand même pas laid. Après je suis pas en train de dire que c'était le Brésil de Santana non plus.
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Forgeron
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Pulp a écrit :Je me pose une question sur Gourcuff et le Qatar.

A lire les interviews sur son passage là-bas, il a pas vraiment supporté le mode de vie et les moeurs du pays, et surtout c'était la cata au niveau sportif (aucun projet, seul compte le prochain match, aucun esprit de groupe, joueurs imposés au dernier moment etc.). Bref, il pouvait pas du tout exercer son métier et mettre en place ses préceptes.

Or, en mai/juin dernier (et il en reparle dans l'interview de janvier), il disait avoir des touches là-bas, des gens qui aiment son projet de jeu, et que ça l'intéressait. Il avait aussi évoqué les superbes infrastructures du pays.

Je me demande bien comment il pourrait monter un projet au Qatar, si ça fonctionne vraiment comme il le disait (et il avait pas l'air de parler que de son club). C'est déjà pas forcément évident de former les joueurs à son système de jeu en France, et il a toujours eu du mal à intégrer les joueurs étrangers, alors le faire au Qatar, sans parler la langue (y'a les traducteurs, mais bon) ... Bref je suis curieux. Faut que je pense à poser la question pour l'interview de fin de saison.

Ou alors c'est une question d'argent, bien qu'il dise que non (et même si c'était le cas, je me garderais bien de juger ...).....
Dans le Breizh Football de décembre 2009, GC aborde ce sujet.

Extraits :

BF : Tu ne repartirais pas au Quatar ?

CG a écrit :Pourquoi pas ? C'est quelque chose qui m'intéresse.
BF : Surprenant !
CG a écrit :Pourquoi ? Parce que les gens pensent que le Quatar ce n'est que l'argent. Mais au Quatar, ce n'est pas qu'une question d'argent. Les gens, là-bas, m'ont vu boser et me sollicitent pour ce que je fais. Je veux dire que certains de ceux qui m'ont sollicité (les cheikhs) savent exactement comment je travaille parce qu'ils assistent aux entraînements. Plus que n'importe quel président en France. Donc, faut sortir du cadre et du préjugé sur le fric. C'est vrai, il y a un côté artificiel, mais ils sont capables aussi d'investir sur des gens pour leur boulot. Et ça, ça peut m'intéresser.
Mensonges lors ventes de Romao & Lémina, affaiblissement du sportif pour se verser des dividendes, faire partir l'entraîneur qui a fait ce club : F€ry m'a dégoûté du foot et a cassé ma passion !! Bravo et merci à lui.
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Pulp
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C'est marrant, parce que ça tranche avec ses propos tenus dans l'Huma en janvier 2003.
Christian Gourcuff a écrit :Le pays n’est pas du tout démocratique. La société est très hiérarchisée avec un pouvoir très fort. La loi, c’est le pouvoir. (...) Je ne pourrais jamais vivre ici longtemps même si nous sommes privilégiés sur le plan financier. Je ne peux pas accepter certaines choses. (...)

Ici, tout est sur le court terme. Les dirigeants sont incapables de se projeter ne serait-ce que sur une saison. Ils commencent à s’inquiéter la veille de la rencontre. Il y a des joueurs qui ont débarqué le jour du match et on m’a dit qu’il fallait qu’ils jouent. D’autres sont partis parce qu’ils n’étaient pas qualifiés. Dans le recrutement, je ne maîtrise rien. Au plan tactique, j’avais mes idées, notamment la défense en zone. Or, ici, on pratique le marquage individuel. On m’a donc demandé de revenir à ce système. J’ai cédé parce que j’allais au clash. Si bien qu’au lieu de construire ce que je voulais en partant de zéro, je procède par retouches. Tout peut aller très vite. On est encore plus en sursis qu’en France dans la mesure où tout est lié aux résultats immédiats.

La société qatari a peut-être beaucoup changé en sept ans, elle s'est peut-être beaucoup européanisé, je sais pas. Au niveau sportif, ça avait l'air invivable. Maintenant, il connait peut-être des personnes singulières qui pourraient le laisser travailler en paix. Mais Rennes aussi l'avait sollicité pour du long terme. Les promesses ... même si au Qatar, j'imagine que la pression des supporters est plus que limitée.

S'il voulait monter un projet au Qatar, il aurait besoin de beaucoup, beaucoup de temps. Or il disait en 2003 qu'il ne pourrait jamais y vivre longtemps. Ca m'intrigue.
Plessis à Aulas : "Je n'ai jamais eu l'occasion de te remercier pour Bréchet. Alors, ce soir, je te le dis : je n'ai jamais eu l'occasion de te remercier pour Bréchet."
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