À voir quand même. Abergel et CP ont peut-être une excellente relation, mais je doute quand même que le premier cité fasse une esclandre pour rejoindre un entraîneur dont il connaît la "philosophie" minimaliste.
D'autant qu'il n'a pas été déclassé depuis l'arrivée de RLB.
Darche a écrit :Magnifique, plus que 3 places restantes pour la descente
J'aurais bien vu Montpellier dans les 4 derniers. Depuis 2022, c'est vraiment une des équipes très faiblarde du championnat.
Là si Pélissier reprend Montpellier, peut-être éviteront-ils cela.
(je précise que je ne regrette pas du tout son départ de Lorient)
Sinon, cette saison est compliquée avec 4 descentes directes mais j'ai l'impression qu'il y a encore plus d'équipes en bois que d'accoutumée.
La L1 à 18 ce sera peut-être plus compliqué à gérer quand il y a aura 2 descentes + 1 barragiste sur 18 clubs.
Le mercato se termine dans une semaine, ce n'est pas maintenant qu'on va lâcher notre capitaine et ce n'est pas maintenant qu'il va mettre la pression pour partir.
Dans un an peut-être, mais il l'aura bien mérité son bon de sortie.
D'ailleurs si CP avait des vues sur Montpellier, pas sûr que la place se libere tout de suite vu le viol des brestoises commis cet après-midi par les heraultais
Si je suis président et que je recherche un coach, je ne mets pas le dossier Pelissier en haut de la pile.
Quand on voit depuis le début du championnat la métamorphose de plusieurs joueurs qui se traînaient les saisons dernières, ça interroge quand même sur les capacités de ce monsieur à mobiliser un groupe.
Il y a eu la saison passée le cas Le Fée. Chez nous il est pratiquement invisible, faisant souvent les mauvais choix alors qu’en Espoirs, avec Ripoll, il s’éclate, cela aurait du interroger le coach sur ses choix tactiques.
Il est resté enfermé dans ses certitudes.
Soit on blâme CP pour son incapacité à faire évoluer les joueurs dans les meilleures conditions tactiques, soit on loue le génie de Le Bris qui aurait trouvé des recettes miracles et novatrices pour y parvenir. Pour le moment, les journalistes ont choisi leur angle d'attaque et semblent préférer l'attrait de la nouveauté.
Je pense que la réponse se trouve un peu entre les deux. J'ai le sentiment que CP est resté enfermé dans ses plans de jeu minimalistes, mais surtout qu'il n'a jamais pensé que son groupe pouvait faire mieux qu'aller planter un but en contre sur un malentendu. L'idée de maîtrise était chez lui décorrélée de celle d'efficacité, c'est-à-dire que soit on cherchait à poser le jeu via des passes latérales sans créer de déséquilibre, soit on jouait tout de suite vers l'avant avec pour objectif de faire mal à l'adversaire.
Le Bris semble faire confiance à ses joueurs, encourageant les prises de risque offensives, favorisant les sorties de balle rapides et maîtrisées (et non ces circulations inutiles visant seulement à casser le pressing adverse), et laissant beaucoup de latitude à ses milieux de terrain pour organiser le jeu court et long. En revenant à une défense à quatre, l'occupation du terrain est plus équilibrée, et le porteur du ballon se retrouve rapidement avec une solution proche. Quand on ajoute à cela le fait que Le Bris choisit admirablement son 11 en sélectionnant des profils créatifs (Le Bris, Ponceau, Le Fée) ou plus défensifs (Abergel, Innocent) qui correspondent à ce qu'il veut voir, on comprend mieux pourquoi on subit moins le jeu.
Pélissier avait envie de s'imposer dans le combat, avec des profils athlétiques et puissants pour créer des différences et ouvrir les lignes adverses. Le Bris essaie d'imposer son football, avec des profils techniques et intelligents qui savent aérer le jeu, trouver des décalages ou de passes entre les lignes. Je pense que le football de Pélissier peut correspondre à pas mal de clubs français qui ont une philosophie différente de la nôtre, et ses résultats sont là pour le prouver, car quoi qu'on en dise il a un palmarès impressionnant pour un entraîneur de son calibre, et il a toujours su fédérer le groupe autour de lui. Mais de toute évidence son discours ne passait plus auprès de joueurs biberonnés à la passe, et non au duel.