J'ai un collègue en reconversion, qui a grandi dans un quartier chaud de Nantes (Malakoff), un type vraiment super, très ouvert (et musulman pratiquant pourtant, comme quoi
C'était intéressant également de l'entendre parler du ressenti qu'il avait dans son quartier d'être mis de côté (et pourtant Malakoff c'est à 10 minutes du centre de Nantes), d'être un sous-citoyen, d'être enfermé dans son quartier sans avoir les mêmes accès que les autres français à la culture, à la connaissance, au monde, à une bonne éducation. Et à quel point il s'était longtemps lui-même fixé des barrières parce qu'il avait un complexe d'infériorité ou parce qu'autour de lui il n'avait pas d'exemple de personnes qui avaient réussi (à part des footballeur en gros, et il n'était pas bon au foot
