panaco a écrit :Un président s'il est bien entouré doit surtout prendre les décisions pour donner le cap au club.
Il doit quand même gérer les finances du club, veiller à établir l'image de marque du club en définissant des stratégies de communication, des activités, etc., veiller à ce que tous les acteurs du club (joueurs, staff, les jeunes, le personnel encadrant, les intervenants extérieurs, etc.) aient ce dont ils ont besoin pour travailler, les moyens de mettre en place leurs projets. Cela demande de faire des arbitrages, de lire des rapports, de faire des réunions, etc. Il faut gérer non pas une équipe, mais toutes les équipes, donc ça démultiplie le travail. Il faut aussi régler les conflits internes qui peuvent éclater à tous les niveaux, ce qui doit prendre un certain temps. Et cela sans compter bien entendu toutes les obligations auprès de la ligue, les concertations entre présidents de club, et puis bien entendu les tweets
Bref, ça me paraît quand même très incompatible avec le métier d'entraîneur au quotidien, qui exige une bonne disponibilité mentale, beaucoup de temps, et puis de la présence physique auprès des joueurs. Et comment imaginer un entraîneur-président qui nommerait un vice-président pour gérer le club, tout en étant présent en permanence au sein de la structure sportive ? Quelle autonomie pourrait avoir un VP si chacune de ses décisions peut avoir un impact sur le travail de son patron ? Ça brouille la hiérarchie, et ça risque surtout de paralyser la machine.
